Cléopâtre, Méduse de l’Egypte
- onplesentehistoire
- 14 nov. 2020
- 3 min de lecture

Cléopâtre, la seule, l’unique est en fait … la septième du nom. Mais les autres ne sont pas passée à la postérité. Attention, ça va continuer comme ça commence : on casse du mythos à la figure de toute notre génération, bernée par les films et la fantasmagorie qu’à engendré la reine.
En plus d’être la septième du nom, elle n’est absolument pas Egyptienne. Pas une seule goutte de sang Egyptien dans son sang : elle est en fait Macédoine, Grecque et Perse. C’est la dernière souveraine de la dynastie des Lagide qui descendent directement d’Alexandre Legrand !
Ah et autre chose : elle avait un nez court. Et on ne sait pas vraiment à quoi elle ressemblait. On a peu de portrait d’elle, hormis quelques pèces gravées. On sait qu’elle était voluptueuse, qu’elle avaita des traits « rudes »(interprètes ça a ta sauce, je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire). Point de débauche chez la très classe Cléopâtre ! Contrairement à ‘imaginaire collectif, elle n’est pas hyper sensuelle, point de débauche inutile. Tous ses charmes sont utilisés à des fins politiques : après tout, pour être une femme de son rang à l’époque, il fallait en avoir une sacrée paire. Elle a un don pour réunir autour d’elle tout ce qui procure du plaisir : nourriture, odeurs, sexuel, etc, bref, t’as capté.e. Elle a inventé le sex toys tout de même, elle enferme des abeilles enfermées dans un rouleau de papyrus, j’te fais pas un dessin, tu vois comment ça marche !
Elle est la fille ainée de Ptolémée 13 et donc à la mort de ce dernier en 51 avant JC, elle est sensée prendre la suite … non ? Ah non, c’est une femme. Alors elle est obligée de se marier à son jeune frère, Ptolémée 14 qui a … 11 ans. Ouais, c’est hyper malsain tout ça. Je te rassure, la consanguinité s’arrête là, ils n’auront pas d’enfants ensemble. ET HEUREUSEMENT ! Cléopâtre essaye bien vite de l’évincer au profit de son pouvoir personnel : tu vas voir, c’est une sacrée rebelle, qui est amoureuse de son pays et de ses intérêts.
Elle devient l’amante de César : il fait assassiner son frère en -47 avant JC et nourrit leurs ambitions politiques communes : devenir les souverains les plus puissants du monde, régner côte à côte sur le monde. Manque de bol, ce n’est pas qu’elle a misé sur le mauvais cheval mais le tyran se fait assassiner par des idéalistes.
Alors elle prend Marc-Antoine dans ses filets et change de plan : pas question de régner sur l’Empire Romain et Egyptien en même temps. Elle s’occupe d’abord de son pays par le grand projet de la vie de Cléopâtre, c’est de revenir au tant des pharaons de l’Egypte antique et fait jurer à son amant de restaurer cette image. Et elle n’a jamais été amoureuse de lui : certes leurs ébats devaient être fous hein, mais elle n’est amoureuse que de son pays. Toute sa vie sera tournée vers l’ambitions qu’elle nourrit pour le rayonnement de sa culture.
Et pour échapper à sa triste défaite, elle se suicide. Parce que le suicide dans l’Antiquité, c’était vraiment le must have de sa carrière ! Et c’est avec ce geste qu’elle entre la postérité.
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