Il Hulin plan

Pierre- Auguste Hulin (1758-1841)

Fils d’un marchand fripier (non, pas qu’il soit vieux, un brocanteur quoi, fais un effort, jarnicoton*), il devient garde Suisse (devines son pays d’origine un peu pour voir). C’est lui qui va structurer la prise de la Bastille, en emmenant un peu de professionnalisme à ce siège avec son poto Elie.

C’est un bon gars Pierrot. Il prend des décisions quand il faut, tue des gens quand il faut ou essaye de leur éviter une mise à mort inutile. C’est pour ça qu’il sera enfermé par Robespierre (on reviendra sur ce gros monsieur), trop modéré pour le bonhomme. Et c’est pour ses compétences qu’il est recruté par Napoléon. Hulin qui prenait la Bastille avec le peuple se retrouve aux côtés du gars qui adore le plus la démocratie car la République, c’est lui.

Seulement voilà, en 1812, Claude François fait le Malet et veut prendre la place de Napopo en le faisant passer pour mort … Hulin n’y croit foutrement pas et le ton monte, si bien que Malet tire sur Pierrot ... mais le rate. Enfin si on veut, la balle lui défonce la mâchoire mais Pierrot, il a pas été éduqué pour chialer sa mère et fait tomber le traître en lui crachant une dent dans l’œil (c’est faux évidement). Il écope d’un surnom digne d’un personnage dans Mortal Combat : « Le général bouffe la balle ». Nul ne sait si en effet il a mis un peu de sel avant de la manger en salade mais avouez que ce surnom est à chier. L’histoire ne dit pas si Claude François meurt d’une électrocution dans son bain mais il finit mal, c’est une certitude.

Pierrot meurt en 1841, à 83 ans, pas mal quand même pour l’époque ! Bon, il finit aveugle mais que veux-tu on ne peut pas tout avoir !

*insulte du 16ème siècle, ça vaaaa